17
/
04
2020
Devenir aidant familial est une situation qui peut tous nous concerner. Un enfant, un conjoint ou un parent peut, du jour au lendemain, basculer dans une situation de handicap, de perte d’autonomie ou de maladie.
Devenir aidant familial est une situation qui peut tous nous concerner. Un enfant, un conjoint ou un parent peut, du jour au lendemain, basculer dans une situation de handicap, de perte d’autonomie ou de maladie.
Accompagner un proche et vivre avec ces nouvelles contraintes bouleverse le quotidien de l’aidant, d’où l’importance de se faire aider par des professionnels du domicile dès que le besoin se fait sentir.
Est aidant familial toute personne qui vient en aide à titre non professionnel, en partie ou totalement, à un membre de son entourage dépendant, pour les activités de la vie quotidienne.
En France, plus de 8,3 millions de personnes sont aujourd’hui aidantes d’un proche en situation de dépendance ou de handicap ; parmi elles la moitié sont des femmes. La moitié des aidants vit par ailleurs avec le proche aidé et lorsque ce n’est pas le cas, un tiers intervient au moins une fois par jour auprès de lui (visite, course, repas…), et la moitié au moins une fois par semaine.
Lorsque l’aidant exerce une activité professionnelle, il doit allier à la fois vie personnelle et vie professionnelle, tout en s’occupant de son proche. La charge du soutien apporté varie suivant les besoins du proche aidé. Les aidants familiaux se retrouvent cependant souvent isolés. Ils peuvent être eux-aussi fragilisés et avoir besoin d’être aidés à leur tour, même s’ils n’en ont pas toujours conscience.
Lorsque l’on accompagne un proche en situation de handicap, en perte d’autonomie ou atteint d’une maladie, on se retrouve souvent, malgré soi, engagé dans une relation qui modifie celle établie jusqu’à présent avec la personne. Le proche aidant doit alors s’adapter à un nouveau rôle. Il devient « le parent de son parent » dans le cas d’une personne âgée par exemple.
Il est avéré et reconnu qu’accompagner un proche de cette façon est une lourde tâche. Cela conduit bien souvent l’aidant familial à une situation d’épuisement physique et psychologique préjudiciable à terme pour sa santé.
Savoir prendre du répit est une des conditions essentielles pour éviter l’épuisement sur la durée.
D’après une enquête Handicap-Santé auprès des aidants informels, 48% des aidants déclarent avoir une maladie chronique, 29% expliquent se sentir anxieux et stressés et 25% ressentir une fatigue physique ou morale. Certains d’entre eux déclarent même consommer des psychotropes (somnifères, anxiolytiques, antidépresseurs…).
La loi d’adaptation de la société au vieillissement a instauré le financement d’un droit au répit pour les proches aidants. Ce droit leur permet de se dégager du temps pour souffler, se ressourcer et continuer à prendre soin d’eux.
Ce temps de séparation permet par ailleurs de se retrouver avec plus de plaisir et de redonner du souffle à la relation. Pour ce faire, une aide d’environ 500€ est octroyée aux aidants afin de faire appel à des dispositifs de relai (accueil de jour, de nuit, relais à domicile, hébergement temporaire en établissement ou en accueil familial…).
Le congé de proche aidant (ancien « congé de soutien familial ») permet de cesser temporairement une activité professionnelle pour s'occuper d'une personne handicapée ou faisant l'objet d'une perte d'autonomie d’une particulière gravité en application de l'article L 3142-16 du Code du Travail.
Le Ministère des Solidarités et de la Santé a récemment annoncé la rémunération du congé de proche aidant, dès cette année (environ 51,22€/jour pour une personne seule ou 43,70€ en cas de vie en couple). La somme sera versée par la Caisse d’allocations familiales ou la MSA (Mutuelle sociale agricole) pour les agriculteurs et sera prise en compte pour le calcul de la retraite.
Solliciter l’aide d’un intervenant à domicile Si différentes aides financières, techniques et sociales sont possibles (téléassistance, APA, ARDH, PCH…), il convient de mettre en place un système de relais à domicile pour la personne aidée grâce aux services à la personne.
Faire intervenir une aide à domicile est l’occasion pour l’aidant familial de se défaire de certaines tâches tout en s’assurant de la sécurité de son proche. En emploi direct ou via des services d’aide, comme Click&Care, les professionnels (auxiliaires de vie, aide ménagères, femmes de ménage, dames de compagnie…) prennent en main différentes tâches de la vie quotidienne.
Les employés à domicile Click&Care peuvent intervenir à plusieurs niveaux :
L’aide ménagère à domicile est au service de personnes âgées et/ou handicapées chez qui l’état de dépendance ne permet pas de procéder aux tâches d’hygiène et d’entretien de leur lieu de vie.
Elle effectue principalement des travaux de ménage et d’entretien du logement (meubles, sols, surfaces, tapis, dépoussiérage…), de la vaisselle et de tous les ustensiles et appareils de cuisine et/ou de stockage de l’alimentation. Elle peut aussi se charger de l’entretien du linge et du repassage des vêtements. Plus qu’une femme de ménage, elle permet un contact et une ouverture sur le monde.
L’intervenante à domicile Click&Care peut également être amenée à aider ou à réaliser seule la préparation des repas, voire à participer aux courses alimentaires. Dans tous les cas, les aides ménagères Click&Care font preuve de disponibilité, d’efficacité et de rigueur, notamment en conciliant propreté, bonne humeur et chaleur humaine.
Les auxiliaires de vie Click&Care assurent le confort des bénéficiaires au quotidien en exerçant des fonctions relatives à l’accompagnement, l’adaptation, le relationnel, l’alerte ou encore la surveillance médicale. Elles veillent sur leur santé et sont en mesure de repérer rapidement les problèmes qui relèvent d’une intervention médicale.
Elles interviennent aux côtés de du proche aidé (personne âgée, handicapée ou en sortie d’hospitalisation) pour stimuler ses facultés intellectuelles, sensorielles et motrices, faciliter sa mobilité, ses déplacements et son installation en chaise ou au lit. Ce service d’accompagnement comprend aussi des prestations comme l’habillage, le déshabillage, l’aide au lever, au coucher, à la toilette lorsque celle-ci est assimilée à un acte de vie quotidienne, la réalisation des achats alimentaires, l’élaboration des menus, la réalisation de repas conformément aux éventuels régimes prescrits, l’entretien courant du linge et du logement…
Il est essentiel que la personne aidée conserve des activités. Les journées sont ainsi mieux rythmées, l’ennui moins pesant, le corps et l’esprit sont en mouvement, la capacité et le plaisir d’échanger demeurent présents. Pour l’aidant familial, il est impossible de tenir tous les rôles et d’assumer toutes les tâches. L’aide à domicile peut prendre le relais pour organiser et proposer des activités qui participent à maintenir du lien et à entretenir la relation avec la personne aidée.
En effet, elle peut aider dans les activités de la vie relationnelle en participant au développement, au rétablissement ou au maintien de l’équilibre psychologique, en accompagnant le proche aidé dans les activités de loisirs et de la vie sociale (lors de ses sorties, pour aller au club de lecture, de bridge, promenades, pour faire des démarches, en cas de visites chez le médecin, dentiste…), et en l’aidant dans la gestion des démarches administratives. Tout est possible !
Outre les assistants de vie, de nombreux autres professionnels peuvent vous seconder et accompagner votre proche aidé au quotidien. C’est notamment le cas :
Lire aussi : Aidant familial : comment être soutenu ?
← Retour